Pourquoi l’Agence européenne des médicaments a-t-elle refusé d’autoriser un médicament ralentissant l’évolution de la maladie d’Alzheimer

L’Agence européenne des médicaments a annoncé avoir rejeté la mise sur le marché du médicament “Leqembi” pour traiter la maladie d’Alzheimer, le considérant comme non sûr et présentant des effets secondaires graves. L’agence a précisé, dans un communiqué, que les bénéfices du médicament “Leqembi”, autorisé par la Food and Drug Administration américaine en mai 2023, ne compensaient pas le risque d’effets secondaires graves associés, notamment le risque d’hémorragie cérébrale.

Elle a souligné que le “Leqembi”, administré par voie intraveineuse toutes les deux semaines, permet de réduire le nombre de plaques amyloïdes, mais les essais cliniques ont montré en particulier l’apparition fréquente sur les images médicales d’anomalies liées à l’amyloïde, notamment un œdème et un risque d’hémorragie dans le cerveau des patients.

De son côté, la société pharmaceutique japonaise Eisai, qui a développé le “Leqembi” en collaboration avec la société américaine Biogen, a affirmé qu’elle allait demander un réexamen de l’avis de l’Agence européenne des médicaments.

Il est à noter que les chercheurs ont échoué pendant des décennies à faire des progrès significatifs dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer, qui affecte des dizaines de millions de personnes dans le monde entier.

Il convient de souligner qu’environ 8 millions de personnes dans l’Union européenne souffrent d’une forme de démence, et la maladie d’Alzheimer représente plus de la moitié de ces cas. À ce jour, aucun médicament ne permet de guérir cette maladie.

Alalam24

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