Annulation de l’Aïd al-Adha aggrave la crise des éleveurs de bétail au Maroc
À l’approche de l’Aïd al-Adha, les Marocains suivent de près l’évolution du marché en raison de la hausse des prix et de l’impact prolongé de la sécheresse sur le secteur agricole, ce qui a suscité un débat sur la possibilité d’annuler le sacrifice cette année.
Ce débat a créé une inquiétude parmi les éleveurs de bétail, qui considèrent cette occasion comme une opportunité cruciale pour compenser les pertes et garantir la stabilité de leur activité économique, affectée par la diminution du troupeau national.
Les professionnels estiment que toute décision d’annuler cette pratique représenterait un coup dur pour les éleveurs, en particulier ceux qui ont investi dans l’élevage de moutons et de chèvres en préparation pour cette saison, car ils dépendent largement des revenus des ventes d’animaux pour faire face aux conséquences de la sécheresse et maintenir leur équilibre financier annuel.
En attendant l’annonce par le ministère de l’Agriculture des résultats du recensement du nombre de têtes de bétail, les prévisions restent incertaines.
En revanche, certains acteurs du secteur de l’importation de bétail minimisent la probabilité d’une annulation de l’Aïd al-Adha, affirmant que le troupeau national, soutenu par les importations, est capable de répondre à la demande. Tandis que tout le monde attend les décisions officielles, la situation reste tributaire de l’évolution du marché et des politiques adoptées pour faire face aux conséquences de la crise.
