Une équipe de chercheurs de l’Université Fudan en Chine a mis en évidence un lien préoccupant entre la consommation régulière d’aliments ultra-transformés et l’apparition de signes précoces associés à la maladie de Parkinson. Cette étude, qui s’est étalée sur plus d’un quart de siècle et a inclus plus de 43 000 adultes, révèle que la consommation fréquente de saucisses, de céréales industrielles et de boissons gazeuses pourrait doubler le risque de développer des symptômes précurseurs tels que des troubles du sommeil, la dépression, une perte de l’odorat ou encore des douleurs corporelles.
Les résultats ont montré que les personnes consommant quotidiennement au moins 11 types de ces aliments présentent un risque 2,5 fois plus élevé de manifester trois symptômes ou plus liés à la maladie de Parkinson, comparativement à celles qui n’en consomment que trois variétés ou moins.
Bien que le lien ne soit pas encore prouvé de manière causale, les chercheurs estiment que les données sont suffisamment solides pour recommander de réduire la consommation d’aliments transformés et de privilégier un régime basé sur des ingrédients naturels, dans le but de préserver la santé cérébrale et de réduire les risques de maladies neurodégénératives.