Une étude suédoise récente a révélé que la méthode de préparation du café peut avoir un impact considérable sur ses effets sur la santé cardiaque, notamment en ce qui concerne les niveaux de cholestérol dans le sang.
Le secret ne réside pas seulement dans le type de café ou le nombre de tasses consommées, mais bien dans la manière dont il est préparé. Certaines méthodes de préparation conservent des composés naturels du café qui peuvent avoir un effet néfaste sur la santé.
L’étude, publiée dans une revue scientifique réputée, a mis en évidence deux composés naturellement présents dans le café — le cafestol et le kahweol — qui sont associés à une augmentation du « mauvais » cholestérol (LDL). Cela rend donc le choix de la méthode de préparation particulièrement crucial.
Les chercheurs ont analysé cinq méthodes courantes de préparation du café. Ils ont découvert que le café bouilli, populaire dans certains pays scandinaves, contenait les niveaux les plus élevés de cafestol, avec une moyenne de 940 mg/L — un chiffre très élevé comparé aux autres méthodes. L’espresso, bien qu’efficace et rapide, s’est également révélé relativement riche en ces composés. Quant au café préparé à l’aide de machines électriques sans filtres en papier — couramment utilisé sur les lieux de travail — il contenait aussi des niveaux importants de ces substances affectant le cholestérol.
En comparaison, le café préparé avec une cafetière à piston (French press) contenait des niveaux modérés de cafestol, le rendant moins nocif, mais pas idéal. La méthode la plus bénéfique sur le plan de la santé s’est avérée être le café filtré à l’aide de filtres en papier, qui affichait le niveau le plus bas de composés augmentant le cholestérol, avec une moyenne d’environ 11,5 mg/L seulement.
Cette grande différence entre les méthodes suggère que les consommateurs peuvent réduire les risques associés au café simplement en adaptant leur mode de préparation, sans avoir à renoncer à leur tasse préférée.