Ne la buvez plus jamais ! Les bouteilles d’eau laissées dans les voitures pourraient vous tuer à petit feu
Des recherches scientifiques récentes ont montré que l’eau conservée dans des bouteilles en plastique exposées à de fortes températures — comme lorsqu’on les oublie dans une voiture en été — peut se transformer en une menace sérieuse pour la santé, en raison du relargage progressif de substances toxiques.
Selon le Daily Mail britannique, environ 80 % des eaux en bouteille contiennent déjà des microparticules de plastique et des produits chimiques nocifs, suspectés de contribuer au développement de maladies telles que le cancer, les troubles de la fertilité ou encore les retards de croissance chez les enfants.
Les études démontrent que l’exposition des bouteilles plastiques à la chaleur augmente considérablement leur dangerosité. Ainsi, une expérience menée par l’Université de Nankin en Chine a consisté à placer des bouteilles d’eau en plastique à 70 °C pendant quatre semaines : elles ont alors commencé à libérer des substances toxiques, notamment l’antimoine et le bisphénol A (BPA), tous deux directement liés à des problèmes de santé graves, comme les maladies cardiovasculaires et certains cancers.
Au Canada, une équipe de chercheurs a révélé que quatre types courants de plastiques libèrent des nanoparticules nocives dès 37 °C seulement, une température relativement modérée, soulevant ainsi des inquiétudes quant à la sécurité du plastique même dans des conditions quotidiennes normales.
Une autre étude récente a montré qu’une seule bouteille d’eau en plastique peut contenir jusqu’à 240 000 nanoparticules de plastique. Ces particules sont capables de pénétrer les systèmes les plus sensibles de l’organisme, tels que le cerveau et le sang, en transportant avec elles des substances chimiques toxiques comme les phtalates, connus pour leur lien avec de nombreux problèmes de santé allant de l’infertilité et des malformations congénitales à l’asthme, aux troubles cognitifs, ainsi qu’à des maladies graves comme le cancer et la démence.