L’Égypte, à travers sa Fédération de football présidée par Hani Abou Rida, a officiellement soumis une demande pour accueillir l’une des poules de la Coupe du Monde 2034, dont l’organisation principale reviendra à l’Arabie saoudite.
Lors de l’Assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire, en présence du président de la FIFA, Gianni Infantino, et du président de la CAF, Patrice Motsepe, Abou Rida a surpris l’audience en formulant cette demande. Il a souligné l’importance symbolique de cet événement, coïncidant avec le centenaire de la première participation africaine à une Coupe du Monde, réalisée par l’Égypte en 1934 lors de la deuxième édition du tournoi.
Abou Rida a insisté sur le fait que l’accueil d’un groupe en Égypte permettrait de renforcer la célébration du centenaire africain dans le Mondial. Il a également affirmé que l’Arabie saoudite, en tant qu’hôte principal, serait favorable à cette proposition, qui s’inscrit dans l’orientation récente de la FIFA visant à répartir les matchs de la compétition entre plusieurs pays, comme ce sera le cas pour les éditions 2026 et 2030.
L’Égypte est la première nation arabe et africaine à avoir participé à une Coupe du Monde, avec trois apparitions en 1934, 1990 et 2018. Cette initiative a suscité une réaction positive sur les réseaux sociaux, renforçant les discussions autour d’une éventuelle co-organisation entre l’Égypte et l’Arabie saoudite. Cette possibilité rappellerait les formats adoptés pour les éditions à venir : celle de 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique, ainsi que celle de 2030 qui sera partagée entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
Bien que l’Égypte n’ait jamais organisé de Coupe du Monde, elle avait soumis un dossier pour accueillir l’édition 2010, mais n’avait obtenu aucun vote, laissant l’organisation à l’Afrique du Sud.