Comment les scientifiques russes ont-ils réussi à cultiver des vaisseaux sanguins et des organes
Des chercheurs russes ont annoncé le développement d’une nouvelle technologie scientifique permettant de cultiver artificiellement des organes et des vaisseaux sanguins, grâce à un traitement extrêmement précis des matériaux cellulaires à l’aide de champs physiques avancés.
Igor Blakhotniouk, responsable du projet de bio-fabrication au sein d’une des entreprises de Rosatom, a expliqué que cette innovation résout un problème fondamental qui entravait jusqu’ici l’impression biologique traditionnelle : la mort des cellules de la couche inférieure de l’organe durant les phases de croissance supplémentaires, ce qui rendait l’organe non viable pour la transplantation.
La technique repose sur la préparation de ce qu’on appelle une encre biologique — composée de sphéroïdes cellulaires essentiels au tissu visé — qui est ensuite traitée par des champs physiques afin de former des structures vivantes complexes.
Les chercheurs concentrent d’abord leurs efforts sur les vaisseaux sanguins, en raison de leur importance cruciale dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde.
