Des chercheurs des États-Unis et des Pays-Bas ont mis au point des technologies avancées basées sur l’intelligence artificielle, capables de fournir des prévisions plus rapides et plus précises concernant les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les ouragans et les tempêtes.
Dans une étude récente publiée dans la prestigieuse revue Nature, Microsoft a présenté les résultats de son nouveau modèle baptisé Aurora, qui a montré une supériorité notable par rapport aux systèmes traditionnels en matière de prévisions météorologiques. Ce modèle couvre notamment la qualité de l’air, le mouvement des vagues océaniques et les trajectoires des cyclones tropicaux, avec une efficacité accrue et des coûts de calcul réduits.
Selon Microsoft, Aurora a été entraîné à partir de plus d’un million d’heures de données géophysiques variées, ce qui lui permet de produire des prévisions climatiques précises englobant un large éventail de phénomènes naturels, grâce à des techniques d’analyse rétrospective des données passées.
Par ailleurs, des chercheurs de l’Administration nationale américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA), en collaboration avec l’Université de l’Oklahoma, ont dévoilé un autre modèle prédictif utilisant la technologie GraphCast, développée par DeepMind, filiale de Google. L’équipe a souligné que ce modèle se distingue par sa grande rapidité, réalisant des prévisions jusqu’à dix fois plus vite que les modèles traditionnels, renforçant ainsi les capacités de réponse rapide face aux conditions climatiques extrêmes.