Un virus courant pourrait déclencher la maladie d’Alzheimer
Dans un développement intrigant aux implications médicales nouvelles, une étude récente a révélé un lien potentiellement inquiétant entre un virus courant, souvent négligé, et la maladie d’Alzheimer, qui continue de déconcerter les scientifiques.
Selon le journal britannique Daily Mail, le cytomégalovirus (CMV) — un virus dont la moitié des adultes présentent des symptômes bénins similaires à un simple rhume — pourrait jouer un rôle caché dans l’accélération de l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Ce virus, qui demeure silencieusement dans le corps, peut chez certaines personnes provoquer une infection intestinale chronique, lui permettant de pénétrer dans la circulation sanguine, puis d’atteindre le cerveau. Une fois là, il est détecté par les cellules immunitaires du cerveau, appelées microglies, qui réagissent de manière à contribuer progressivement aux changements biologiques caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
Face à ces résultats qualifiés de « prometteurs », les scientifiques affichent un optimisme prudent. Ils estiment que cette découverte pourrait ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques, notamment par l’étude de l’efficacité des antiviraux courants dans la prévention de cette forme complexe de démence. Les chercheurs insistent toutefois sur le fait que l’exposition à ce virus — chose quasiment universelle — ne doit pas susciter d’inquiétude ou de panique.
Par ailleurs, les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Alzheimer’s & Dementia, renforçant la crédibilité scientifique de cette découverte et soulignant l’importance de poursuivre dans cette voie de recherche, qui pourrait transformer en profondeur notre compréhension des facteurs de risque associés à Alzheimer.
Cela dit, le chemin reste long, et ce sont les recherches futures qui détermineront si cette hypothèse scientifique peut se traduire en un fondement thérapeutique concret dans la lutte contre l’une des maladies neurologiques les plus complexes.
