Le Maroc et l’Espagne se dirigent vers la délimitation des frontières maritimes .. un accord historique pour protéger les richesses du mont Tropic

Dans une démarche historique visant à renforcer les relations bilatérales entre le Maroc et l’Espagne, certaines sources non officielles ont révélé des fuites concernant un accord imminent entre les deux pays portant sur la délimitation des frontières maritimes. Cet accord vise à organiser l’exploitation des ressources maritimes et à protéger les richesses naturelles de la région, en mettant particulièrement l’accent sur le mont Tropic, considéré comme l’une des zones les plus riches en minerais dans le monde.

Ces fuites interviennent après des années de négociations ardues entre Rabat et Madrid, qui ont finalement abouti à une formule garantissant les droits des deux pays dans l’exploitation équitable et durable des ressources maritimes. Les discussions ont porté sur la définition des points de délimitation des frontières maritimes, ce qui contribue à réduire les risques de conflits futurs et à renforcer la coopération économique et environnementale entre les deux parties.

Le mont Tropic, situé sous les eaux profondes au large des côtes sud du Maroc, abrite d’importantes réserves de minerais précieux tels que le tellure et le cobalt. Selon des études, cette montagne contient environ 10 % des réserves mondiales de tellure, utilisé dans la fabrication de panneaux solaires et de puces électroniques. Le cobalt extrait de cette zone est également un matériau clé pour la fabrication de véhicules électriques et d’armes sophistiquées, ce qui confère à cette région une importance stratégique majeure dans le cadre de la transition mondiale vers des industries propres.

Les démarches du Maroc pour délimiter ses frontières maritimes remontent à janvier 2020, lorsque le parlement marocain a adopté à l’unanimité une loi définissant les zones maritimes du royaume, accordant ainsi à Rabat une souveraineté juridique sur les côtes s’étendant de Saïdia, au nord-est, jusqu’à Lagouira, au sud. Cependant, cette loi a suscité des inquiétudes en Espagne, notamment en raison de ce que Madrid considérait comme un dépassement des frontières maritimes des îles Canaries, ainsi que des débats autour des eaux entourant le Sahara marocain.

La controverse autour du mont Tropic implique également d’autres acteurs, comme le Portugal, qui revendique des zones économiques exclusives autour des îles de Madère, ce qui ajoute de la complexité à la situation. Toutefois, il semble que l’accord entre Rabat et Madrid soit sur le point d’aboutir, comme l’ont confirmé des sources des deux côtés, malgré l’absence d’une annonce officielle pour le moment.

Cet accord devrait ouvrir de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays, tant dans le domaine de la pêche que dans celui de l’exploration minière, tout en renforçant la position du Maroc dans le contrôle de ses ressources naturelles, à un moment où les grandes entreprises mondiales cherchent à sécuriser de nouvelles sources de minerais rares utilisés dans les technologies de pointe.

L’accord reflète également la volonté des deux pays de surmonter les divergences historiques et de se concentrer sur les intérêts communs, contribuant ainsi au développement durable de la région. Il positionne également le Maroc comme un acteur clé sur le marché mondial des minerais rares, renforçant ainsi son pouvoir de négociation face à de grands partenaires économiques comme la Chine et l’Europe.

En conséquence, cet accord constitue une étape stratégique à plusieurs niveaux. En plus de renforcer la souveraineté nationale du Maroc sur ses ressources naturelles, il contribue à accélérer le développement économique et à renforcer la capacité du pays à attirer de nouveaux investissements dans des secteurs industriels d’avenir, ce qui se traduira finalement par des bénéfices économiques importants pour le royaume.

 

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