Démission collective de neuf journaux papier et électroniques de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux
Alalam24, Dans une décision inattendue, neuf journaux papier et électroniques publiés à Kenitra ont décidé de se retirer de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux au niveau régional et national, exprimant leur mécontentement de la politique de la fédération dans la gestion de la crise que traverse la presse marocaine.
Dans un document signé par les éditeurs et dont le journal Alalam24 a obtenu une copie, ils ont indiqué que leur décision était le résultat de l’accumulation de sentiments de ressentiment et de mécontentement de la manière dont la fédération a géré cette phase sensible de l’histoire du journalisme et des médias marocains, qu’ils s’attendaient à ce qu’elle soit traitée avec une gestion rationnelle et sage qui tienne compte de la spécificité de la phase et des exigences d’une entreprise médiatique forte et sérieuse.
Ils ont ajouté que leur adhésion à la fédération était fondée sur la conviction et la foi en ses principes et valeurs de défense de l’entreprise médiatique petite et moyenne, de l’amélioration de son niveau et de la contribution à la réalisation de ses objectifs, mais qu’ils n’ont pas trouvé ces principes et valeurs incarnés dans les actions de la fédération depuis leur adhésion.
La décision collective de démission de ces journaux de Kenitra de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux est également un choc pour le paysage médiatique marocain, car elle soulève de nombreuses questions sur l’avenir de la presse marocaine et le rôle de la fédération dans son soutien et son organisation.
La Fédération n’a pas encore publié de déclaration officielle sur la démission, mais elle devrait tenir une réunion d’urgence pour discuter la situation catastrophique et prendre les mesures nécessaires pour résoudre la crise et empêcher la propagation de l’infection au niveau des autres branches.
Par ailleurs, certaines organisations médiatiques, professionnelles ont exprimé leur solidarité absolue et inconditionnelle avec les journaux démissionnaires.
